Souvenirs de torture, Carlos Liscano
"Nous les écrivains, nous ne sommes pas une corporation, ni un syndicat, ni même un groupe de pression. Nous sommes les gens les moins puissants de ce pays, excepté sur un point : Nous sommes, ou devrions être, les professionnels de la parole.La littérature sera toujours l'art de la résistance. Mais ça ne décrit pas non plus ce qui se passe réellement, c’est seulement nécessaire, comme une sorte de solidarité pratique. Et même si la littérature ne donne aucune solution définitive à qui que ce soit, elle peut toujours aider quelqu'un a passer la nuit, à arriver jusqu'à la semaine prochaine.”
Carlos Liscano (Traduction Ele de Lauk & Orso d'Anatole)
«Les Français, qui ont torturé en Algérie, sont retournés chez eux. En France, personne ne voulait d’eux. Ils sont partis en Argentine où ils ont créé une école de torture. Une école qui a appris à toute l’Amérique latine les techniques. Donc, la France a exporté des spécialistes en torture.»
C. Liscano, El Watan, 30 juin 2011
http://www.elwatan.com/culture/la-torture-est-comme-une-infirmite-30-06-2011-130782_113.php