Perspective Brodsky

Publié le par (+ T.)

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« Le poète Brodsky n'existe pas », ont décrété les censeurs soviétiques avant de bannir le futur prix Nobel de littérature. Un livre d'entretiens fait réentendre la voix de l'auteur de «Loin de Byzance», mort en 1996.

 

Parfois, après une rencontre avec l'écrivain russe exilé Joseph Brodsky, Solomon Volkov, autre Russe exilé, saignait du nez. Brodsky et sa «grâce de loup» le mettaient sous charme et sous pression. La vérité de ce poète d'exception, filant avec rudesse les lumières de la langue, le touchait au coeur ; elle avait le goût du sang. Volkov se demanda longtemps s'il était normal jusqu'au jour où il s'aperçut que Brodsky faisait saigner d'autres nez.

Pendant quinze ans, à New York, les deux Pétersbourgeois, nés dans une ville qui s'appelait encore Leningrad, ont causé. Le livre qui en résulte manque d'un appareil de notes, mais il est du niveau intellectuel des dialogues de Borges avec Osvaldo Ferrari ; il est même plus intense et plus touchant. Il permet de mieux comprendre les poèmes de Brodsky, qui ont renouvelé la langue russe et sont de plus en plus lus dans son pays natal (1) ; de recadrer l'histoire et la relation de son procès soviétique en 1964 (2) ; de faire contrepoint à son recueil d'essais littéraires et autobiographiques, Loin de Byzance (3).

 

L'enfant prodigue de Leningrad, prix Nobel de littérature 1987, a eu une vie de poète : il a été fraiseur, employé dans une morgue, apprenti-géologue, voyageur, interné dans un asile et traité aux piqûres de soufre, condamné pour «parasitisme social», déporté dans le Grand Nord, viré de son pays à 32 ans. Il découvre à 19 ans un petit gisement d'uranium en Sibérie. A 20 ans, il veut fuir dans un coucou vers l'Afghanistan. Il fréquente, et enterre en 1966, à 26 ans, la grande poétesse russe Anna Akhmatova. Aux Etats-Unis, il protège la fuite d'une étoile du Bolchoï et devient l'ami du danseur Barychnikov. Il a beaucoup aimé les femmes, la vodka, la cuisine du Se-Tchouan et les cigarettes qui ont fini par le tuer. Et il a d'abord appris que «tout individu qui s'intéresse un peu à la littérature sait qu'il est plus ou moins dans l'illégalité». Il a donc de quoi raconter et penser. Mais, précise-t-il à Volkov, «au cours d'une conversation, il me semble qu'il vaut mieux éviter les sujets qui laissent penser que vous avez vécu quelque chose d'exceptionnel». Cette remarque donne le ton : Volkov met en valeur un destin que Brodsky «réduit» avec distance et humour, avec le désespoir serein d'un homme du monde.

 

Un échange résume le sens de ces conversations. Brodsky est peut-être le plus grand poète russe contemporain. Mais il se désintéresse de l'édition de ses poèmes. Volkov y voit de l'orgueil. Non, répond Brodsky, ce n'est pas de l'orgueil, mais quand on suit l'édition de ses livres, cela veut dire qu'on n'écrit pas, qu'on ne peut pas écrire. Or, «je veux que vous compreniez bien, Solomon : quand on n'arrive pas à écrire des vers, on a l'impression que la vie est finie».

 

Sieur Cirage

 

New York est une ville où Brodsky ne ressent rien. Il y écrit ses essais en anglais et à la machine, dans la langue du nouvel «empire», et ses poèmes en russe et à la plume, dans la langue de l'ancien. Il vit en lui-même, de sa langue natale, de ses souvenirs, des rêves de son enfance, mais aussi de tous les poètes qui l'ont précédé. «Nous sommes venus ici non pour vivre, dit-il à Volkov, mais pour terminer nos jours.» Les deux discutent donc, entre érudition et naturel, avec une élégance de morts vivants. Ils ne masquent ni leurs désaccords, ni leur amitié. Brodsky semble à la fois dans son époque et hors du temps. Plus le livre va, plus il incarne un «équivalent esthétique du stoïcisme». Un Romain russe, dont la toge suit les plis de la langue.

 

Face à Volkov, il évoque sa jeunesse agitée, sa mise à l'écart par le régime soviétique, son séjour à l'asile où l'on torture avec des piqûres de soufre, son procès, son exil en Sibérie, les visites comiques et odieuses du KGB, son expulsion en 1972, sa vie à New York. Il évoque avant tout ce qui fait de lui un homme : les poètes qu'il aime et les vers qu'il écrit. Défilent les héros de son panthéon : Ossip Mandelstam, Marina Tsvetaïeva, Anna Akhmatova, Wystan Hugues Auden, Robert Frost. Ces grands poètes du siècle passé sont russes ou anglo-saxons. Tous sont profondément métaphysiques. Ils dressent une forme contre le désespoir né de l'Histoire. On peut dire de chacun d'eux, et de Brodsky, ce que celui-ci écrit d'Auden (4) : c'est «un moraliste désespéré dont le seul moyen pour garder la maîtrise de soi est le trimètre iambique ; et ce trimètre le paie de retour avec la dignité qui est la sienne». Le lecteur français connaît mal, ou peu, ces poètes : la conversation de Brodsky les lui rend proches. Livre refermé, on a le sentiment de les avoir toujours lus, ou de devoir le faire. Ils deviennent des spectres familiers.

 

Chaque poète a permis à Brodsky d'entrer un peu plus en lui-même, à travers cette «culture mondiale» dont il rêve et que Saint-Pétersbourg a symbolisée : «Un grand poète, dit-il, vous fait parler une autre langue». Pour lui, tout commence et finit dans la forme et par le son des mots. La biographie d'un écrivain est donc «tout entière dans la manière dont il travaille sa langue». Autrement dit, l'esthétique précède et détermine la morale. Elle seule permet de comprendre la métaphysique. Or, «comprendre la métaphysique de sa tragédie personnelle augmente ses chances de survivre au drame de l'Histoire». Si bien que, pour Brodsky, «une existence qui ignore les normes professées par la littérature est inférieure et indigne d'effort.»

 

Le pouvoir soviétique ne s'y est d'ailleurs pas trompé : tous les grands poètes russes ont été persécutés, lui le dernier. La langue a des vertus que la morale ignore. Pour Brodsky, la principale caractéristique de l'Histoire est en effet sa «vulgarité» et «son représentant, l'Etat». Sa langue s'est forgée contre cette «vulgarité», pour sauver la particularité de l'individu. Les poètes métaphysiques anglais et les acméistes russes l'inspirent. Elle porte la culture du rêve impérial de Pierre le Grand. Elle relaie les fantômes d'Athènes et de Rome. Mais elle naît aussi de la rue, de l'argot russe, le «mat», et des situations de la vie quotidienne. Elle est donc érudite et populaire, élégiaque et pleine d'ironie narrative, métaphorique et concrète, violente et distanciée, riche et sobre. Elle suggère, concentre, élève, mord et pénètre. Cela donne par exemple : «Choses et gens nous/entourent. Et les deux/déchirent l'oeil./ Mieux vaut vivre dans le noir.» L'euphémisme, selon Brodsky, est «l'inertie de la terreur».

 

Il est né en 1940 à Leningrad. Son père, juif, doit quitter son emploi dans la marine après la Seconde Guerre mondiale : c'est l'époque des campagnes staliniennes antisémites. Quarante ans plus tard, à New York, le fils reçoit encore des lettres anonymes qui le traitent de «sale youpin». Le père devient photographe de presse. Brodsky est fils unique : avoir un enfant, c'est déjà beaucoup. La famille vit dans un appartement collectif. Très vite, l'enfant décide de travailler. Le fait qu'il soit juif n'y est pas pour rien : il a senti que le système scolaire le marginaliserait. Il est adolescent. «C'était une époque plutôt troublée. Le sieur Cirage venait de passer l'arme à gauche.» Le sieur Cirage ? demande Volkov. Staline, répond Brodsky. «On l'appelait comme ça parce que, à Leningrad, tous les cordonniers étaient géorgiens.» Volkov s'étonne. «Où donc avez-vous passé votre vie, Solomon ? lui dit Brodsky. Dans quel pays ?»

L'enfant est à l'école quand il apprend la mort de «Cirage». La professeure monte sur l'estrade, commence un discours, puis perd le fil et hurle «A genoux, tout le monde ! A genoux !» «Et cela a aussitôt déclenché quelque chose d'incroyable, se souvient Brodsky. Autour de moi, tout le monde s'est mis à pleurer, et moi, j'aurais sans doute dû fondre en larmes mais à ma grande honte ­ à l'époque ­ et tout à mon honneur ­ aujourd'hui ­ je n'ai pas pleuré.» A la maison, ses parents sont rentrés. L'enfant comprend mal tant de perturbation. «Et là, soudain, mon père m'a fait un clin d'oeil et j'ai compris que je n'avais pas à être particulièrement affecté par la mort de Staline.»

 

«Parasite, filou»

 

Ce clin d'oeil rythme l'oeuvre et la vie entière de l'écrivain. En 1964, ses poèmes circulent en samizdat et sont déjà réputés dans la jeunesse littéraire. Anna Akhmatova le reconnaît. Les autorités lui font un procès : on lui reproche son amitié avec un jeune militaire en rupture de ban qui, arrêté, a dénoncé toutes ses relations. On l'accuse surtout d'être marginal. Une journaliste note les dialogues à l'audience (2), jusqu'au moment où le juge s'en aperçoit et lui interdit de poursuivre. «Le poète Brodsky n'existe pas !» tonne un témoin à charge. Le procureur conclut : «Brodsky est un parasite, un goujat, un filou, un individu aux idées répugnantes [...] Il a oublié que, dans notre pays, l'homme doit travailler, créer des biens : des machines-outils, du pain, aussi bien que des poésies.» Le juge demande à Brodsky : «Qui vous a classé parmi les poètes ?» «Personne, répond-il. Et qui m'a classé dans le genre humain ?» Cette réplique, dite sans défi, devient fameuse.

 

Or Brodsky dit à Volkov qu'il n'aime pas le compte rendu de son procès. Pour lui, ce fut «beaucoup plus passionnant» que la transcription partielle que nous pouvons en lire. Derrière lui, deux gardes ne cessent de répéter : «Brodsky, tenez-vous normalement !» «Brodsky, tenez-vous correctement !» Il commente : «Et je me souviens très bien que ce nom, Brodsky, n'avait plus pour moi aucun sens après que je l'avais entendu répéter un nombre incalculable de fois par les gardes, le juge, son assesseur, mon avocat et les témoins. Vous savez, c'est comme dans le bouddhisme zen. Si quelqu'un répète un nom, ce nom disparaît.» Il y a aussi, dans son attitude et dans ce qu'il en rapporte, un aspect taurin : face à la catastrophe, il faut laisser «foncer la tragédie sur vous et vous écraser, comme disent les Polonais : "Poser la tête sur le billot". Et si après cela on est capable de se relever, on sera un autre homme. C'est le principe du phénix.» Brodsky ressuscite par les vers. Mais il n'est pas comme Mandelstam (5), mort en 1938 dans les camps, un héros tragique. D'abord, parce qu'il n'a pas vécu la grande tragédie, celle de l'ère stalinienne. Ensuite, parce qu' «un héros qui a survécu à une tragédie n'est pas un héros tragique».

 

On le relègue dans le Grand Nord. Le train pour y aller est un vieux wagon Stolipyne : «C'était, si vous voulez, une sorte d'enfer sur roue. Dostoïevski ou Dante.» A bord, il y a un «vieux bonhomme», condamné à six ans pour avoir volé un sac de grain. «Personne, dit Brodsky, n'aurait dit le moindre mot en faveur de ce vieux, ni la BBC, ni la Voix de l'Amérique. Personne !» Contrairement aux dissidents, «ce vieux bonhomme n'avait aucun public. Peut-être avait-il une femme et des fils dans son village, mais jamais ils ne lui diraient : "Tu as bien fait de voler un sac de blé dans la grange du kolkhoze, parce qu'on n'avait rien à bouffer. "Et quand on voit cela, les grandes envolées lyriques sur la défense des droits de l'homme prennent une nuance légèrement différente.»

 

Il devient ouvrier agricole dans un village. Le paysage gris, infini, sans horizon, est fait de sapins et de marais. Brodsky dit alors quelque chose de profond sur la nature russe : «L'homme n'a pas sa place, ni en tant que corps qui se déplace dans le paysage, ni en tant que spectateur. Effectivement, il n'y a rien à voir ! Et en fin de compte, cette énorme monotonie vous dit quelque chose sur le monde et sur la vie.» Les nuits blanches apportent «un élément d'absurdité totale puisqu'elles répandent une grande lumière sur ce qui ne mérite pas vraiment un tel éclairage». Quant au froid, au-delà de moins trente, «on ne voit pas pourquoi la température baisserait encore, mais cela ne l'empêche pas de continuer à baisser».

 

Régulièrement, il reçoit les visites des agents du pouvoir. Il part acheter de la vodka pendant qu'ils fouillent la pièce. Quand il ne travaille pas la terre, il écrit, lit et, parfois, se masturbe. C'est l'une des plus belles époques de sa vie. Il aime les paysans. Leur condition le révolte. Les tracteurs ont massacré la couche arable. Il ne reste presque rien à cultiver. «Nous, les intellectuels, il nous suffit de prendre un bon livre pour oublier tous nos soucis, n'est-ce pas ? Alors que ces gens vivent de la terre, ils n'ont rien d'autre, et pour eux, c'est un drame véritable.» Le mauvais alcool est leur manière de résister au néant.

 

Brodsky revient. Il conte à Volkov, par brèves scènes, la comédie des écrivains liés au pouvoir. C'est drôle, pathétique, teinté d'une sorte d'ambivalence imposée par la tragi-comédie historique. Plus tard, Brodsky écrira : «Je pense que cette sorte d'ambivalence est précisément la "Bonne Nouvelle" que l'Est, ayant peu à offrir, est sur le point d'imposer au reste du monde.» D'une part, il a noté que les individus les plus mesquins, les plus médiocres, «sont les plus aptes à être mythifiés». D'autre part, donner des leçons de morale, c'est l'affaire du tyran, pas du poète. Lui ne peut que refuser, dans et par la langue. Encore faut-il le faire avec une humilité... métaphysique, sans dénoncer : «Chaque fois que vous vous apprêtez à utiliser un terme péjoratif, essayez de vous l'appliquer à vous-même pour obtenir la pleine dimension du mot.»

 

Les Soviétiques le forcent à quitter le pays en 1972. On lui refuse des visas pour venir enterrer ses parents au milieu des années quatre-vingt. Après 1989, retourner n'aurait plus aucun sens : «La Russie actuelle est déjà un pays différent, un autre monde, et, si j'y allais faire du tourisme, il y aurait de quoi devenir fou.» Brodsky est condamné à fertiliser ses fantômes.

 

En 1987, il dîne à Londres avec John Le Carré quand on lui annonce qu'il a reçu le prix Nobel de littérature. Tous deux retournent en vitesse chez le pianiste Alfred Brendel, qui héberge Brodsky. C'est de là qu'il fait ses premières déclarations, heureusement en l'absence du musicien, «qui supporte mal le bruit». Ses parents sont morts peu avant. Il aurait aimé qu'ils le sachent. Mais, dit-il à Volkov, sa plus grande émotion littéraire remontait à vingt ans : lorsque, vivant en Russie, il apprit qu'Auden allait préfacer la première édition anglaise de ses poèmes. Un poète est d'abord reconnu par les siens, la société le fuit : «Le poète dit à son auditoire la nature de l'homme, mais personne ne l'entend, personne... l'aspiration principale de l'homme est de se détourner, de se protéger de la vérité du monde où il vit. Chaque fois que la vérité vous est proposée, soit vous vous en détournez, soit vous vous mettez à haïr le poète qui vous apporte cette vérité. Soit, et c'est encore pire, vous déversez sur lui une pluie de récompenses et vous essayez de l'oublier.»

 

«Strophes vénitiennes»

 

Brodsky était né dans une ville d'eau (6), «miroir géant d'une planète solitaire». On l'enterre en 1996 dans une autre ville d'eau, Venise, sur l'île de San Michele. Le cimetière dit «des exilés» y accueille également Stravinski, Diaghilev et le poète Ezra Pound. Stravinski, son compositeur contemporain préféré, était également de Saint-Pétersbourg. Brodsky aimait Venise, sa concentration d'oeuvres d'art, son eau, «L'eau, c'est une forme concentrée du temps», ses reflets permanents, «c'est de là que viennent les transformations incessantes». Il aimait l'ordre culturel qui s'en dégageait. Il y voyait moins les passants : «En fait, les gens sont absents. Evidemment, les Italiens sont charmants : yeux noirs, mélange de tragédie et de filouterie et ainsi de suite, comme il convient. Mais en réalité, les gens ne sont pas tellement intéressants, ils sont plus ou moins prévisibles ; finalement, les gens sont ­comment dire ?­ d'une beaucoup plus grande uniformité que l'art.»

 

A la fin du livre, il se demande s'il écrira un jour sa Divine comédie. Il en doute : quand on quitte son pays ou «qu'on en est chassé, le désespoir commence à être un élément de l'existence et on n'a plus l'élan qu'exigent les projets grandioses». Mais il a écrit de belles Strophes vénitiennes, dont celle-ci : «J'écris ces vers assis sur une chaise blanche/en plein air, en veston dans le froid de/l'hiver ; j'ai un peu bu ; je produis des phrases en russe/qui font saillir mes pommettes./ Le café refroidit. La lagune clapote et punit/de mille éclats menus la terne pupille/qui prétendait étreindre un paysage bien capable/de se passer de moi.»

 

LANÇON Philippe

 

Libération, le 26 février 2003

 

Solomon Volkov -  Conversations avec Joseph Brodsky

Traduit du russe par Odile Melnik-Ardin, postface de Samuel Brussell.

Anatolia/Le Rocher, 458 pp., 25euros.

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Notes

(1) Poèmes 1961-1987, Vertumne et autres poèmes. Les deux recueils sont publiés chez Gallimard.

(2) Brodsky ou le procès d'un poète, Livre de poche «biblio-essais», publié en 1988, avec les commentaires d'Efim Etkind et une préface d'Hélène Carrère d'Encausse.

(3) Fayard, 1988.

(4) De Auden, Anatolia publie deux textes : le Prolifique et le dévoreur ; et, avec Christopher Isherwood, Journal de guerre et de Chine, écrit par les deux écrivains anglais et amis en 1938, pendant la guerre sino-japonaise.

(5) De Mandelstam, Tristia et autres poèmes sont en Poésie/Gallimard. Une anthologie de la poésie russe y est également disponible : elle permet de découvrir les poètes qui ont formé Brodsky.

(6) Chez le même éditeur, Solomon Volkov publie un bel et gros essai sur Saint-Pétersbourg et sa mythologie : Saint-Pétersbourg, trois siècles d'histoire.

Publié dans Joseph Brodsky

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